Accéder au contenu principal

Sauvons nos bourses : non à la baisse du budget des CROUS

Alors que le budget 2016 est en discussion à l'Assemblée Nationale, l'amendement du député François Pupponi supprimant l'universalité des APL étudiantes a été rejeté hier; une occasion pour ce gouvernement impopulaire de s'afficher en défenseur des revendications étudiantes. Pourtant, comme la majorité des parlementaires, le gouvernement était opposé dès le début à l'amendement. La polémique sur les APL qui a enflammé les médias toute la semaine a donc bien servi de diversion face aux vrais enjeux du budget 2016 alloué à l’enseignement supérieur.

Le danger, bien réel cette fois concerne les crédits accordés aux CROUS, en baisse de 50 millions d'euros : les conséquences seront plus que néfastes pour les étudiants. Alors même que les bourses arrivent souvent en retard depuis la rentrée, les étudiants boursiers risquent de voir les retards s’accumuler, et donc leur quotidien devenir intenable. De même, c'est la fermeture de restaurants universitaires, ou encore l'arrêt de rénovations de cités U qui sont en question : bref, c'est le service public, auquel les étudiants sont attachés et dont ils bénéficient au quotidien, qui est clairement en jeu.

L’Union des Étudiants Communistes tient à dénoncer cette nouvelle manœuvre du gouvernement, qui se trouve encore une fois à  contresens des besoins des étudiants et du pays. En étant plus de 30 000 à signer notre pétition pour le salaire étudiant, en se mobilisant dans une trentaine de cités U, les étudiants ont pourtant été très clairs. Alors que nous sommes 65000 étudiants de plus depuis la rentrée, il est absurde de ponctionner le budget des CROUS. Avec les étudiants, leurs associations, et toutes celles et tous ceux qui aspirent au changement, l’UEC va poursuivre et amplifier leurs actions contre cette baisse mortifère et pour la mise en place d’un salaire étudiant.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Ydes, dite église des mineurs

L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Ydes, dite église des mineurs [1].      Au tournant des XIXe et XXe siècles, les houillères de Champagnac étaient le principal bassin minier - et le seul de charbon - du département du Cantal et connaissaient alors un important essor. Celles-ci se situent aujourd'hui au niveau des communes de Champagnac et d'Ydes.      La commune d'Ydes disposait déjà d'une église depuis le XIIe siècle, mais celle-ci était assez éloignée des lieux de vie et de travail des mineurs qui devaient faire un long chemin à pied pour s'y rendre, ce qui pouvait s'avérer difficile en hiver. L’église de Champagnac était dans la même situation puisqu’elle se situait dans son bourg et non au Bois-de-Lempre. Dans les deux cas, ces églises étaient à plus de trente minutes de marche de la partie minière de la commune. C'est ainsi que la direction de la mine prit l'initiative de solliciter l'évêché de Saint-Flour pour lui demander la construc...

Quand la mine s'arrête

Mon livre sur la mine de Champagnac est en vente au prix de 12€. Vous pouvez le trouver : A la librairie Point-Virgule à Aurillac, au Vers-Lisant à Mauriac à la Librairie Prologue à Bort-les-Orgues, aux librairies Ventadour et Mymylibrie à Ussel ainsi qu'à la médiathèque d'Ydes et à la bibliothèque municipale de Champagnac. Si vous êtes trop loin vous pouvez l'acheter en ligne :  https://www.bookelis.com/histoire/58428-Quand-la-Mine-s-arrete.html https://www.amazon.fr/QUAND-MINE-SARR%C3%8ATE-disparition-Champagnac/dp/B0C9FXRLQW

1532 : Rattachement de la Bretagne à la France

Le 13 août 1532 fut signé l’annexion de la Bretagne au royaume de France. La Bretagne était alors déjà lié à la France (les ducs de Bretagne rendait par exemple hommage au roi) mais ils gouvernait celle ci en totale indépendance. Les rois de France avaient depuis longtemps ambition de prendre le contrôle de ce territoire, qui avait une importance stratégique (le Royaume Unis et l'Espagne avait déjà tenté de le contrôler pour menacer la France) Vers la fin du 15éme siècle des circonstances favorables se présentèrent pour le royaume de France : Affaiblissement de l'Angleterre La chute de la dynastie des de Bourgogne, allié de la Bretagne Le duc de Bretagne, François II, est contesté par la noblesse locale A cela s'ajoute la défaite de la Bretagne durant la « guerre folle » (révolte de la noblesse contre le roi de France) suite à la quelle le «  traité du Verger   » est signé entre  Charles VIII de France   et François II de Bretagne ...