De
plus contrairement aux idées reçut, les français-e-s ne travail
pas moins que nos voisin-e-s européen-e-s , en effet Aujourd’hui,
les salarié-e-s travaillent bien plus que 35 h La durée réelle du
travail en France est de 37,2 heures hebdomadaires (temps plein et
partiel inclus), nous nous situons donc au-dessus de l’Allemagne
(35,2h), ou les britanniques (35,5h) dans ce domaine et en réalité,
elle est de 39 h 30 pour les temps pleins. De plus ces chiffres sont
sous-estimés, car nombreux sont les salarié-e-s qui effectuent des
heures supplémentaires sans paiement ni récupération (les
professions techniciennes disent que c’est le cas pour 50% de leurs
heures supplémentaires). Les technologies de l’information et de
la communication amplifient ce phénomène et conduisent à une
intensification du travail et à un brouillage des frontières entre
vie privée et vie professionnelle. 75% des cadres disent utiliser
les outils numériques à des fins professionnelles en-dehors de leur
lieu et temps de travail, on assiste ainsi à une explosion du
travail au noir. Ainsi, du fait du numérique et de l’assouplissement
des 35 h avec l’augmentation des plafonds d’heures
supplémentaires, on assiste à un mouvement d’augmentation du
temps de travail, de la charge de travail et de l’intensification
du travail des salarié-e-s à temps complet.
L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Ydes, dite église des mineurs [1]. Au tournant des XIXe et XXe siècles, les houillères de Champagnac étaient le principal bassin minier - et le seul de charbon - du département du Cantal et connaissaient alors un important essor. Celles-ci se situent aujourd'hui au niveau des communes de Champagnac et d'Ydes. La commune d'Ydes disposait déjà d'une église depuis le XIIe siècle, mais celle-ci était assez éloignée des lieux de vie et de travail des mineurs qui devaient faire un long chemin à pied pour s'y rendre, ce qui pouvait s'avérer difficile en hiver. L’église de Champagnac était dans la même situation puisqu’elle se situait dans son bourg et non au Bois-de-Lempre. Dans les deux cas, ces églises étaient à plus de trente minutes de marche de la partie minière de la commune. C'est ainsi que la direction de la mine prit l'initiative de solliciter l'évêché de Saint-Flour pour lui demander la construc...
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