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Le Cantal ne doit pas devenir un désert éducatif! Mobilisons-nous avec le Nouveau Front Populaire

 Le Cantal va encore perdre des classes avec 12 fermetures à la rentrée 2024, se rajoutant aux 12 de l’année précédente. Parmi les écoles concernées, on peut citer celles de Champagnac, de Paul Doumer à Aurillac, d’Ayrens ou encore celle de Prunet.

Ce phénomène s'inscrit dans un processus de réduction du nombre de classe en France, notamment dans tes territoires ruraux. Ainsi, 17 000 écoles ont fermé en France au cours des 40 dernières années, or, pendant cette même période, le nombre d’enfants d’âge scolaire est resté globalement stable dans le pays. Les baisses ont donc été encore plus importantes dans les départements perdant de la population comme le nôtre. Cette situation est causée par des choix politiques austéritaires que le Nouveau Front Populaire dénonce.

Le Cantal a vu sa population enfantine diminuer de 27 % sur la même période, le nombre d’écoles a de son côté baissé de 45 % pour tomber à 144, une baisse bien plus drastique. Au cours du XIXe siècle, des lois avaient imposé une école dans chaque commune de plus de 500 habitants, depuis, la situation a bien changé. Ces évolutions s'observent également dans d'autres départements ruraux.

Ainsi, entre 1990 et 2018, l’Orne a enregistré une baisse du nombre d’enfants de moins de 10 ans de 27 % pour atteindre 29 350 enfants tandis que le nombre d’écoles chutait de 58 %, à 175 établissements. Dans l’Est, la population d’enfants de Haute-Marne baissait de 39 % (17 482 enfants de moins de dix ans), et le nombre d’écoles tombait à 162, une baisse de 59 %.

Dans le cas de la commune de Champagnac, cela aurait pour conséquence d’augmenter le nombre de niveaux par classe de 2 à 3 voire 4, les enseignants auront donc moins de temps à consacrer à chaque niveau. De plus, avec l’augmentation du nombre d’enfants dont chaque enseignant devra s’occuper, la personnalisation du suivi s’en trouvera fortement affecté, au détriment des élèves, notamment de ceux en difficulté. Une nouvelle fois, après la fermeture d’une classe à Ydes et des suppressions de postes au collège de la même commune, la qualité de l’enseignement fournit aux enfants de notre territoire risque d’être dégradée, ce qui leur sera dommageable. Cela le sera aussi pour le village dont l’attractivité pour les jeunes couples s’en trouvera réduite ce qui nuira à son développement. La situation est également inquiétante au lycée de Mauriac où le corps enseignant manque de moyens pour assurer l’entièreté des offres d’options et de spécialités pour la rentrée 2024.

Une nouvelle fois, la rentabilité est préférée à l’éducation, les choix politiques actuels, portés par la majorité présidentielle et la droite, avec la complicité du RN, sacrifient les générations futures, tout en préférant investir dans des uniformes plutôt que dans des effectifs pour nos écoles. Leur priorité n'est pas la qualité de l’éducation !

Le Nouveau Front Populaire s’engage pleinement pour stopper ces choix comptables et mener une politique ambitieuse en matière d’enseignement. Nous nous engageons ainsi à lancer un plan de recrutement dans l’enseignement, avec une revalorisation du métier afin de pallier aux difficultés de recrutement. Nous souhaitons également mettre fin aux suppressions de classes et garantir un effectif maximum de 19 élèves par classe.

Il est temps de changer de logique !






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