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L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Ydes, dite église des mineurs

L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Ydes, dite église des mineurs [1].      Au tournant des XIXe et XXe siècles, les houillères de Champagnac étaient le principal bassin minier - et le seul de charbon - du département du Cantal et connaissaient alors un important essor. Celles-ci se situent aujourd'hui au niveau des communes de Champagnac et d'Ydes.      La commune d'Ydes disposait déjà d'une église depuis le XIIe siècle, mais celle-ci était assez éloignée des lieux de vie et de travail des mineurs qui devaient faire un long chemin à pied pour s'y rendre, ce qui pouvait s'avérer difficile en hiver. L’église de Champagnac était dans la même situation puisqu’elle se situait dans son bourg et non au Bois-de-Lempre. Dans les deux cas, ces églises étaient à plus de trente minutes de marche de la partie minière de la commune. C'est ainsi que la direction de la mine prit l'initiative de solliciter l'évêché de Saint-Flour pour lui demander la construc...
Articles récents

Le Cantal ne doit pas devenir un désert éducatif! Mobilisons-nous avec le Nouveau Front Populaire

 Le Cantal va encore perdre des classes avec 12 fermetures à la rentrée 2024, se rajoutant aux 12 de l’année précédente. Parmi les écoles concernées, on peut citer celles de Champagnac, de Paul Doumer à Aurillac, d’Ayrens ou encore celle de Prunet. Ce phénomène s'inscrit dans un processus de réduction du nombre de classe en France, notamment dans tes territoires ruraux. Ainsi, 17 000 écoles ont fermé en France au cours des 40 dernières années, or, pendant cette même période, le nombre d’enfants d’âge scolaire est resté globalement stable dans le pays. Les baisses ont donc été encore plus importantes dans les départements perdant de la population comme le nôtre. Cette situation est causée par des choix politiques austéritaires que le Nouveau Front Populaire dénonce. Le Cantal a vu sa population enfantine diminuer de 27 % sur la même période, le nombre d’écoles a de son côté baissé de 45 % pour tomber à 144, une baisse bien plus drastique. Au cours du XIXe siècle, des lois avaient im...

27 janvier 1924 : signature du traité de Rome

  27 janvier 1924 : signature du traité de Rome, un événement important dans l'histoire de l'Italie puisqu'il mit fin à l’État libre de Fiume sur fond de revendications territoriales. Durant la Première Guerre mondiale, le royaume d'Italie s'était finalement engagé aux côtés des Alliés en 1915 avec la promesse de recevoir les terres irrédentes qu'il revendiquait depuis des décennies. Ces territoires étrangers comportaient, en effet, une importante diaspora italienne et la péninsule souhaitait ainsi les récupérer dans la lignée de sa politique nationaliste qui avait conduit à son unification - le Risorgimento - au cours du XIXe siècle. C'était notamment le cas de la ville de Rijeka - dans l'actuelle Croatie - qui se trouvait alors au sein de l’Empire d'Autriche-Hongrie et qui se retrouva convoité par les vainqueurs à la suite de la dissolution de cet empire en 1918. Cependant, lors des négociations de paix de 1919, seule une partie de ces te...

La cité Saint-Paul

La cité Saint-Paul construite à Ydes pour la mine de Champagnac/Ydes entre 1880 et 1882. Elle était constituée de 15 bâtiments de 4 logements chacun. Il s'agit d'une des premières constructions de logements de mineurs sur ce bassin.

Le Puits Madeleine

  En 1879, la mine de Champagnac s’est dotée du puits Madeleine, qui devenu par la suite le plus profond du bassin en atteignant les quatre cent trente-cinq mètres en 1920 en faisant le plus profond de l'exploitation. Il a été en fonctionnement pendant soixante-dix-sept ans et était situé en hauteur par rapport au carreau de la mine auquel il était relié par un tunnel souterrain, situé à soixante-cinq mètres de profondeur et débouchant la surface 1100 mètres plus loin à côté du four à coke sur le carreau de la mine. Cette galerie permettait également de relier plusieurs autres puits au réseau de travaux de fond, par exemple celui de Sainte-Charles , creusé en 1920 et lui-même profond de soixante-quinze mètres. Sa salle des machines fut conservée après la fermeture de la mine en 1959 et sert désormais d'habitation.

Le Puits Pochat

Le puits Pochat à Champagnac, aussi appelé Joanne, a été creusé entre 1920 et 1922 pour atteindre les trois cent cinquante mètres de profondeur. Il n’a cependant pas fonctionné longtemps, car il était exposé à d’importants risques de grisou et un incendie s’y est déclaré en 1944, venant s’ajouter aux effets d’un sabotage de la Résistance, mettant fin à son utilisation. Il était relié au carreau par un rail d’un kilomètre de long. Ses installations servirent ensuite de centre de formation pour les futurs mineurs.

22 décembre 1666 : création de l'Académie des sciences en France

Le concept d'académies qui regroupent des personnalités artistiques, littéraires et scientifiques dans le but d'échanger sur divers sujets et de faire évoluer la connaissance n'était alors pas nouveau en France - ni dans le reste de l'Europe - puisque plusieurs institutions de ce type existaient déjà en cette deuxième moitié de XVIIe siècle. Pour ce qui est de la France, une première académie vit effectivement le jour avec la création de l'Académie française en 1635 par le principal ministre d'État Richelieu (1585-1642), avant que son successeur Mazarin (1602-1661) ne fasse de même avec l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. De son côté, l'Angleterre se vit doté d'une société qui était tourné vers les sciences avec la création de la Royal Society en 1660. L'arrivée d'un nouveau roi de France en la personne de Louis XIV (1638-1715) - au pouvoir depuis 1643 - ne marqua pas la chute de ce type d'institution, bien au contraire...