Dans
le capitalisme la valeur d'une marchandise (un bien ou un service)
dépend non pas de sa valeur d'usage, mais essentiellement de la
force de travail nécessaire à sa conception, il en résulte donc
que les gains de productivités acquis grâce aux innovations
technologiques, si elles permettent de produire des quantité énorme
de marchandises, en font baisser la valeur, car il faut moins de
force de travail pour les produire.
Le
capitalisme se retrouve donc obliger d'effectuer une gigantesque
surproduction, afin de consommer une quantité de force de travail
suffisante pour faire travailler une part suffisamment importante du
prolétariat pour un temps suffisant.
En
effet si le chômage est une nécessité pour le capitalisme, lui
permettant de disposer d'une armé de réserve pour imposer aux
prolétariat des conditions de travail et de rémunération à
l'avantage de la grande bourgeoisie, mais si celui si atteins des
niveaux trop élevés c'est la stabilité de la société qui est
mise en péril, avec un prolétariat qui n'aurait plus grand chose à
perdre. Dans le même temps le capitalisme à besoin de maintenir le
travail au cœur de la société et d'occuper suffisamment les
travailleur-se-s, afin de maintenir les prolétaires dans les cadres
qu'il impose, et en ne lui laissant pas le temps de réfléchir sur
la société. Le capitalisme ne peut donc pas baisser continuellement
le temps de travail.
Le
capitalisme n'a donc pas d’Intérêt à lutter contre le gaspillage
d'une quantité de marchandises qui sont jeté sans avoir été
venues, est donc sans avoir rapporter à la grande bourgeoisie.
A
cela s'ajoute l'avidité du profit induite par le capitalisme, qui ne
peut se contenter de produire autant de marchandise en moins de
temps, mais cherche à produire toujours plus en payant le minimum
aux travailleur-se-s, et donc devoir écouler plus de marchandises,
ce qui explique l’obsolescence programmés (Voir
vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wCHxLrF0MjE&t=38s)
On
se retrouve donc dans une situation où il y a une abondance de
marchandises produites, mais où des centaines de millions de
personnes à travers le monde ne peuvent pas vivre dans des
conditions descentes (famine malnutrition, La
malnutrition provoque la mort
de 3,1 millions d'enfants de
moins de 5 ans chaque année) et
même dans nos pays développer la pauvreté s’étend ( + de 12
millions en Allemagne, + de 5millions en France, + 600 000 en 10 ans)
Ont
voit donc bien l'absurdité de ce système, il est grand temps de le
renverser et d'instaurer un système qui aura à cœur la
satisfactions des besoins de chacun-e-s, et cela ne pourra passer que
par le contrôle collectif des moyens de productions.
https://www.inegalites.fr/600-000-pauvres-de-plus-en-dix-ans
pourvu de ne pas reproduire les tentatives criminelles de l'URSS, de ses satellites de l'Est, de la Chine, l'Albanie, etc...régimes staliniens de la ''construction du socialisme dans un seul pays'' et du ''comptons que sur nos propres forces
RépondreSupprimerIl ne faut pas perdre de vue l'objectif de renverser le capitalisme à l'échelle mondiale.
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