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Mettre fin au coup d'état social de Macron et son gouvernement

En l'espace de seulement 5 mois Macron et son gouvernement ont déclarés une véritable guerre sociale contre l'immense majorité de la population au seul profit de la grande bourgeoisie, multipliant les attaques contre nos droits, contre les aides aux plus précaires, contre les services publics et contre notre modèle social tout en multipliant les cadeaux aux plus fortuné‐e‐s.
La baisse des APL : Le gouvernement a annoncé cet été la baisse des APL de 5€ par mois pour l'ensemble des bénéficiaires dés octobre, et prévoit une nouvelle baisse pour les habitant‐e‐s des HLM. Cette baisse touchera 6,5 millions de foyers Pour les ménages les plus fragiles, les aides au logement représentent jusqu’à un cinquième de leur niveau de vie ! 5 € par mois, 60 € par an, c’est une perte de pouvoir d’achat importante pour les étudiant‐e‐s, les salarié‐e‐s précaires, les privé‐e‐s d’emploi, les retraité‐e‐s, les familles monoparentales, ect. Baisser les aides, c’est diminuer le niveau de vie de milliers de familles. C’est augmenter les risques d’impayés de loyer et les expulsions locatives. C’est empêcher certains de se soigner ou de partir en vacances.
L'entreprise de destruction du code du travail : Dans la continuité de la première loi travail le gouvernement à fait adopter par ordonnasses une série de mesures qui détruisent les protections des salarié‐e‐s :
L’inversion de la hiérarchie des normes, qui conduiras au recul des droits des salarié‐e‐s les moins organisé‐e‐s, et mettra l'ensemble des travailleur‐se‐s français‐e‐s en concurrence les un‐e‐s avec les autres

L’extension du CDI de chantier, un contrat permettant à un‐e employeur‐se de licencier sans motif ni indemnités un‐e salarié‐e à l’issu d’un projet.

La possibilité pour une multinationale de déclencher un plan de licenciement dans un pays où une de ses filiales est en difficulté (même artificiellement) tout en continuant à engranger des bénéfices colossaux dans le reste du monde.

Le plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement illégual. Permettant à un‐e employeur‐se de licencier sans raisons. A cela s'ajoute la diminution des délais pour saisir les prud'hommes et la suppression de l’obligation légale de motiver une lettre de licenciement.

La fusion des trois instances représentatives du personnel qu’étaient les délégués du personnel, le comité d’entreprise (CE) et le comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), réduisant ainsi leurs moyens et leur prérogatives.

La création d’un système de rupture conventionnelle collective consistant en l’élaboration de plans de départ volontaire par accord collectif privant les salarié‐e‐s des avantages associés aux actuels plans de départ volontaire comme le contrat de sécurisation professionnelle ou les mesures de reclassement.

https://www.youtube.com/watch?v=4tGL7fdkbcw&t=13s
Une série de mesures réduisant le rôles des syndicats, afin d’empêcher les salarié‐e‐s de pouvoir s'organiser pour défendre leurs droits.
Gel des pensions de retraites : Encore une fois les retraites n'augmenteront pas, c'est le cas depuis 2013 alors que les prix n'ont pas cessés d'augmenter depuis. Nos retraité‐e‐s vont donc continuer à se précariser.

Gel du point d'indice des fonctionnaires : Là aussi les rémunérations des fonctionnaires n'augmentent plus depuis des années, réduisant ainsi leur pouvoir d'achat.

Rétablissement d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie.

La volonté de réduire de 120 000 le nombre de fonctionnaires en 5ans : Alors que nos services publics manque déjà cruellement de moyens, que les classes se surcharges, que les temps d'attentes à l’hôpital explosent, le gouvernement décide d’aggraver la situation. Les services publics sont notre bien commun, défendons les ! 
Suppression des emploies aidés : Si ces emploies étaient des emploies précaires, qu'il fallait pérenniser, leur suppression pur et simple va réduire au chômage des dizaines de milliers de personnes et aggraver encore plus les manques de personnelles .
Baisse de 150 millions d'euros du budget de l'éducation supérieure et de la recherche. Alors que l'éducation est l'outil indispensable à notre avenir, l'outil permettant d'avoir des citoyen‐ne‐s formé‐e‐s et instruit‐e‐s, celles ci est de plus en plus mis à mal, précarisé et ouverte au contrôle du capital. 
Extension de la sélection à l'université : La sélection accrue à l'université, causée par le manque de place, lui même dut au manque de moyens. Cons équences ? 87 000 jeunes sans affectations post BAC
Augmentation de la CSG : Cette mesure va non seulement diminuer le pouvoir d'achat des retraité‐e‐s mais remets en plus en question notre système de sécurité sociale. En effet cette hausse sert à compenser des baisses de cotisations, il s'agit donc de remplacer la socialisation d'une part des richesses par l'impôt.
Moins de moyens pour les collectivités locales : Le gouvernement à également annoncé cette été une baisse de 300 millions d'euros des dotations aux collectivités locales, les privant drastiquement de moyens pour assurer les services à leur usager‐e‐s.
Baisse de 4 milliards d'euros de l'ISF : Alors que l'on demande toujours plus de sacrifices aux plus fragiles on offres des cadeaux aux plus fortuné‐e‐s, comment peut‐on dire qu'il n'y a plus d'argent pour les APL alors que l'on offre des milliards à l'élite ? Comment peut‐on justifier d’exonérer les jets et les yachts privés d'ISF ?
Entrée des dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun. Nous pourrons par exemple être assigner à résidence subir des perquisition administrative sans consultation d'un‐e juge.
A cela s'ajoute le mépris de classe de Macron, qui nous traite de faignant‐e‐s, de cyniques et d'extrêmes, qui considère que nous sommes celleux qui ne sont rien ect.
https://www.change.org/p/emannuel-macron-mettre-fin-au-coup-d-%C3%A9tat-social-de-macron-et-son-gouvernement


Et tout ceux‐là alors qu'on est même pas à 10% du mandat d’Emmanuel Macron, combien de mauvais coup nous prévoit il encore ? Une réforme de l'assurance chômage est déjà dans les cartons, ont peut s'attendre à de mauvaise surprises. Combien de temps allons nous accepter sans rechigner de nous faire exploiter ? Il est temps de dire stop à ce coup d'état social ! Exigeons de nouveaux droits pour tous‐te‐s !

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