Ce vendredi 27 mai, nous sommes la journée nationale de la résistance, date choisit, car il s'agit de celle de la première réunion du Conseil National de la Résistance il y a 79 ans. Cette première réunion rassemblait, sous l'égide de Jean Moulin, les représentants de différents mouvements de résistances, de plusieurs partis politiques, du PCF aux démocrates-chrétiens ainsi que de la CGT et de la CFTC. Le CNR permit d'unifier l'ensemble de la Résistance du pays et fut un pas important pour contribuer à la Libération du pays. Ce fut aussi la création d'une entité préparant la refondation de la république avec l'élaboration d'un programme de progrès social et démocratique : nationalisations, sécurité sociale, statut des mineurs, etc.
C'est pour nous l'occasion de rendre hommage aux combats de ces hommes et de ces femmes qui, sous des formes diverses, se sont engagés au péril de leur vie pour libérer le pays et pour combattre une idéologie monstrueuse et totalitaire marquée par l’antisémitisme, le racisme, l'homophobie et plus largement par le rejet de l'autre. Nous tenons à saluer leur courage et témoigner notre profond respect pour leurs actes et leur courage. Qu'ils aient pris les armes, qu'ils en aient caché, qu'ils aient distribué des tracts contre l'occupant, qu'ils aient caché des Juifs, ils méritent toutes et tous que l'on se souvienne d'eux et que la France leur rende hommage.
Cette résistance fut bien présente dans notre département avec d'abord des initiatives de contre-propagande puis le développement d'une résistance armée avec plusieurs hauts lieux de cette lutte. On peut ainsi citer le barrage de l'Aigle à la frontière avec la Corrèze où de nombreux réfugiés espagnols prirent les armes contre l'occupant, la mine de Champagnac où des sabotages cherchèrent à empêcher l'Allemagne nazi d'utiliser le charbon pour son effort de guerre, le Lioran où 600 résistants affrontèrent l'armée d'occupation du 6 au 13 août 1944 et les nombreuses attaques et embuscades lancées par les FFI contre les troupes de l'occupant qui se repliaient en passant par le Cantal. Ce fut aussi le courage de bien des anonymes qui cachèrent des Juifs, des résistants, ou toute personne pourchassée par l'occupant où l’État Français.
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