Le 18 mai 1895 : La veille, la grève s'était déclenché spontanément à Champagnac, en réaction 76 gendarmes venus des communes voisines arrivèrent sur place par la gare. Ils étaient accompagnés de plusieurs notables, le commissaire spécial de police, le Procureur de la République, le sous-préfet qui eurent un entretien avec les maires de Champagnac et d'Ydes. Ils furent rejoints en fin de journée par le préfet qui rencontra la direction de la mine. Le journaliste de l'Avenir du Cantal, Emile Blancharel, fit le déplacement pour couvrir es les événements. Les mineurs semblaient bien décider à poursuivre la grève entamée la veille puisque seulement 80 personnes sur les 553 personnes y travaillant, 60 femmes et enfants au jour et 22 mineurs, se rendir au travail. Les grévistes se réunirent alors à la scierie Bonnard, dont le propriétaire était un rival d'Edmond Pochat, et ils rédigèrent alors leur liste de revendications : hausse de 10% des salaires,, réduction du temps de travail (8 heures dans les chantiers dangereux, 10 heures pour les autres employés), être mieux respectés par la direction et la suspension des mises à pied décidée par la mine en réaction du déclenchement de la grève.
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